Lors de la mise en service de la centrale hydroélectrique de Mobayi Mbongo, le 24 novembre 1989, elle pouvait produire jusqu’à 9 900 kilowatts, couvrant ainsi les besoins de la République Centrafricaine (RCA) et de la République du Congo. Cependant, cette semaine, on constate que la centrale ne fonctionne plus qu’avec un seul groupe sur les trois que comptent les trois machines initiales. Les ingénieurs de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) qui y travaillent affirment que les objectifs fixés à la centrale ne sont pas encore atteints.
Le deuxième groupe a commencé à connaître des problèmes en raison du manque de réhabilitation, selon les précisons de l’ingénieur Ngolu, sur place à Mobayi Mbongo. Le groupe produit actuellement seulement trois mégawatts, ce qui est très peu pour alimenter la région grande Equateur ainsi que les villes de RCA et de Congo.
Pour pallier à cette situation, la SNEL a décidé d’instaurer un délestage dans cette desserte. Toutefois, elle espère pouvoir réhabiliter le troisième groupe avec ses propres fonds et le remettre en service au cours du deuxième semestre 2023. A ce moment-là, la production énergétique augmenterait suffisamment pour répondre aux besoins locaux et aux exigences des deux pays voisins.