Les ventes d’écho de l’espoir sont en train de ramener la vie à huit des treize villages du groupement Chini ya Kilima, dans la province d’Ituri, qui avaient été désertés depuis vingt ans suite à l’activité insurrectionnelle de la milice Front pour l’Indépendance du Congo (FPIC).

L’élan résurrectionnel qui a débuté en juin dernier a été attribué au gouvernement provincial de l’Ituri, épaulé par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), qui a assuré une accalmie suite à des dialogues communautaires prolifiques et des efforts continus pour restaurer la paix.

Selon des témoignages locaux, les retours dans les villages se multiplient chaque jour et les retournés expriment un sentiment de soulagement manifeste à l’idée de réactiver leurs activités agricoles. Ils cultivent déjà diverses cultures, notamment le maïs, le haricot, le manioc, l’huile de palme et la banane, redynamisant ainsi les marchés locaux avec une gamme de produits frais.

Plus impressionnant encore, quelques militants de la FPIC, qui avaient autrefois établi leur base dans ces territoires, ont à présent adopté le processus de paix. Ils attendent leur intégration dans le programme de désarmement et de démobilisation, marquant une victoire significative du dialogue intercommunautaire et du projet de réduction de violences communautaires.

Au milieu de cette renaissance, l’autorité traditionnelle locale a été restaurée, le chef du groupement Tchini ya Kilima ayant repris ses fonctions l’année dernière, après une absence de deux décennies. Ainsi, ce retour à l’ordre local symbolise un tournant majeur pour la région, jadis frappée par les disputes pour son sol fertile et son emplacement stratégique.

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