Dans une récente réplique à plusieurs candidats présidentiels, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a affirmé, dans un communiqué publié mardi, que l’accusation de manque de transparence dans le processus électoral en cours était sans fondement.

La CENI plaide en faveur de ses efforts sans relâche pour organiser des élections crédibles, transparentes et inclusives, depuis le début du cycle électoral que nous observons actuellement. Elle déplore que certains acteurs politiques, plutôt que de valoriser ces efforts pour respecter les délais constitutionnels, cherchent à créer des tensions afin de contester les résultats futurs.

Citant la loi électorale, la CENI rappelle que « l’affichage des listes définitives des électeurs dans chaque bureau de vote doit se faire au moins 15 jours avant le jour du scrutin et rester en place jusqu’au jour de la votation ».

La commission déclare avoir instauré une cellule de gestion de projets et des marchés publics en vue de renforcer la transparence. Cette initiative, conformément aux lois et réglementations en vigueur dans la République démocratique du Congo, implique une consultation régulière de la Direction générale de contrôle des marchés publics pour un examen préalable de tous les contrats.

Sur le retard observé dans certaines opérations, la CENI suggère qu’il est principalement dû à plusieurs demandes de prolongation par les parties prenantes, notamment pendant l’identification et l’enregistrement des électeurs ainsi que la réception des candidatures. Tout en s’engageant à respecter le calendrier électoral, elle souligne aussi qu’elle a déjà commencé à délivrer des duplicatas de cartes d’électeur, conformément à la loi, face à leur nombre élevé présentant des irrégularités.

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