Un drame inattendu s’est produit dans la province du Nord-Kivu, précisément à la prison centrale de Masisi, le dimanche 29 octobre. Le mur de l’enceinte de la prison s’est effondré en pleine nuit, faisant une victime mortelle et blessant au moins quatre personnes. Les victimes du désastre sont des civils, habitants de la maison voisine de la prison.

D’après la société civile du territoire, la tragédie a eu lieu aux alentours de 2 heures du matin, alors que les victimes étaient encore en train de dormir. Une partie importante de leur maison a été ensevelie sous les décombres du mur effondré. Le bilan humain de cet incident est lourd : un jeune garçon de quatorze ans a trouvé la mort, fauché dans la fleur de l’âge. Quatre autres habitants, dont la mère de la famille, ont été blessés et conduits d’urgence à l’hôpital. Les blessures de certains sont sérieuses, ce qui a nécessité des traitements médicaux d’urgence.

Face à cette tragédie, la société civile de Masisi s’insurge et demande des comptes. Le rapporteur général se fait le porte-parole de ses concitoyens et plaide pour une réhabilitation urgente des infrastructures de cette maison carcérale. Cette catastrophe met en lumière l’état précaire de l’édifice, trop longtemps négligé. Elle soulève également des questions concernant la sécurité et le bien-être des personnes vivant à proximité de tels établissements.

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