Les discussions sur l’élaboration du plan de retrait accéléré, progressif et responsable de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) ont débuté le lundi 23 octobre. L’annonce a été faite par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Médias, Patrick Muyaya.

Selon Lutundula, le gouvernement de la RDC et la MONUSCO prévoient de proposer le plan de désengagement et le chronogramme du retrait de cette mission qui, si tout se passe comme prévu, devrait commencer à la fin de décembre 2023. Cela constitue une évolution majeure dans les relations entre la RDC et l’ONU, puisque la mission est présente dans le pays depuis 2010, avec pour objectif principal de protéger les populations civiles et de stabiliser le pays.

Le processus de retrait de la MONUSCO sera ordonné et se fera dans le respect des engagements pris par celle-ci. Les deux parties se sont mises d’accord sur les modalités pratiques de la transition des activités jadis gérées par la MONUSCO vers d’autres entités. Ces activités continueront avec des partenaires traditionnels.

En accord avec la demande de Kinshasa, un plan de réduction progressive des effectifs de la MONUSCO est également en train d’être élaboré. Ce processus vient répondre à la volonté des autorités congolaises de reprendre en main la sécurité et la stabilité du pays.

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