Le dernier scandale financier a frappé la République Démocratique du Congo avec un choc alors que plusieurs personnalités de premier plan se retrouvent au centre des accusations de détournement. Les individus impliqués incluent des figures aussi importantes que Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), et Albert Yuma, ancien président du Conseil d’administration de la GECAMINES. Ils sont accusés d’un détournement massif de plus de 25 millions de dollars américains.

Jimmy Munganga, premier président de la Cour des comptes, a révélé ces accusations choquantes lundi 23 octobre lors de son apparition sur le plateau du journal télévisé de la RTNC. Dans ses révélations, il a explicité que ces allégations visent à exposer les conclusions de l’audit réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) en 2021 sur la gestion de la BCC. L’enquête couvre la période du 1er janvier 2018 au 30 juin 2020.

Selon Munganga, l’instruction menée par le magistrat instructeur a mis à jour des faits très graves, notamment des erreurs de gestion qui ont causé un détournement de 25 521 000 dollars. Ces fonds ont porté préjudice à la GECAMINES à hauteur de 15 millions USD et au Trésor public pour 10 521 000 USD.

Le braconnage financier mis à jour par la Cour a également condamné plusieurs autres individus au centre de ces détournements présumés. Parmi eux figurent :

– Deogratias Mutombo, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC)
– Albert Yuma, président du Conseil d’administration de la GECAMINNES
– Jacques Kamenga, directeur général de la GECAMINES
– Guy Okende Ngongo et Freddy Muganza, directeurs à la BCC
– Antoine Kiala Ndombele, cadre de la Rawbank.

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