L’État a commencé la compensation des plus de sept cent cinquante propriétaires dont les terres ont été expropriées pour les travaux de modernisation de l’aéroport international de Bipemba à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). A partir du vendredi 13 octobre, chaque propriétaire recevra un chèque en guise de compensation pour la terre cédée, avec une période de quinze jours pour quitter les lieux. Cette opération d’expropriation a pour objectif l’élargissement du site aéroportuaire et l’amélioration de ses infrastructures.

La gouverneure par intérim de la province, Julie Kalenga, a symboliquement remis les premiers chèques à deux personnes expropriées le vendredi. Les autres bénéficieront des indemnités par le biais des banques.

Mme Kalenga a expliqué que « le montant de l’indemnité dépend de la valeur, de la taille de la parcelle et de l’investissement courant du propriétaire. Donc, la somme ne sera pas uniforme. Les fonds ne pourront être retirés que par l’intermédiaire de la banque par chèque. Même en cas de contrôle, les bénéficiaires pourront être facilement identifiés ».

Les parcelles concernées se situent sur la route nationale numéro 1, précisément sur l’avenue Inga, entre l’avenue Zaïre (l’entrée de la nouvelle aérogare) et l’avenue Dodoma, ainsi que sur l’avenue Fatshi, ex Lusambo (la sortie de l’aéroport).

Cette initiative a été partie par l’État congolais pour permettre aux entreprises chinoises de poursuivre les travaux de construction et de modernisation de l’aéroport international de Bipemba.

Face à cette situation, les expropriés ont sollicité l’autorité provinciale pour leur trouver un terrain de lotissement afin de faciliter leur relocalisation. À cet égard, Mme Kalenga a déclaré : « Oui, j’ai dépêché une équipe sur le terrain pour examiner la question. Dès que nous trouvons un terrain, nous nous impliquerons pour le diviser en lots pour vous ».

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