Un chef milicien des Mobondo, le colonel autoproclamé Mpuembe, a été neutralisé ce 14 avril 2025 dans le village de Menko, territoire de Kwamouth. Selon les sources militaires, il a été « mortellement atteint par balle » lors d’une violente confrontation entre ses hommes et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). L’accrochage s’est produit pendant son transfèrement vers l’état-major de l’armée, après son arrestation.
Son garde du corps, capturé lors de la même opération, a survécu et est actuellement en détention pour interrogatoire. Les autorités espèrent obtenir des informations cruciales sur les activités de ce groupe armé, responsable de multiples exactions dans la région.
Le porte-parole des FARDC, le capitaine Anthony Mualushayi, a également révélé que deux civils avaient été enlevés par ces miliciens le 12 avril dernier, à 18 kilomètres de Menko. Ces kidnappings s’ajoutent à une longue liste de violences attribuées aux Mobondo, qui sèment la terreur dans le Maï-Ndombe.
Cette élimination marque un nouveau succès pour l’armée congolaise, qui intensifie ses opérations contre les groupes armés dans la région. En mars dernier, les FARDC avaient déjà repris cinq bastions des Mobondo : Popo, Lweme, Salongo, Endula et Mabanga. Un autre chef milicien, Samy Ibula alias Sadam, avait également été capturé lors de ces opérations de nettoyage.
La mort de Mpuembe représente un coup dur pour cette milice, mais la situation sécuritaire reste volatile dans le Kwamouth. Les civils continuent de payer un lourd tribut, pris en étau entre les forces loyalistes et les groupes armés. Les autorités promettent de poursuivre les opérations jusqu’à la pacification totale de la zone.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd