« La santé mentale est un outil fondamental pour nous parce qu’en tant qu’acteurs de la paix, nous devons être en paix avec nous-mêmes avant de pouvoir apporter la paix aux autres », a déclaré Abdourahamane Ganda, chef de bureau intérimaire de la MONUSCO Beni-Lubero, le samedi 7 octobre, lors du lancement des activités du mois consacré à la santé mentale. Il a par ailleurs expliqué pourquoi ces activités ont été lancées samedi au lieu du mardi 10 octobre, journée internationale de la santé mentale. « Pour avoir la capacité de profiter de toute la journée, nous avons décidé de la faire aujourd’hui. Mais c’est tout le mois qui est consacré à la santé mentale », a-t-il précisé.

Ganda a également souligné les efforts de longue date du Comité Welfare pour maintenir un bon état d’esprit parmi le personnel et a invité les suggestions pour améliorer leurs initiatives. « Si vous avez des suggestions qui peuvent contribuer à améliorer ce que nous faisons, elles sont les bienvenues », a-t-il ajouté.

Le Comité de bien-être de la MONUSCO/Beni a organisé une marche de santé le même jour pour sensibiliser le personnel des Nations Unies travaillant à Beni, ainsi que les différentes structures de jeunes et de femmes de la ville, à l’importance de maintenir un état d’esprit sain pour faire face au stress de la vie, réaliser leur potentiel, travailler efficacement et contribuer à la vie communautaire.

La marche avait pour but de contribuer à l’identification des déterminants individuels, sociaux et structurels de la santé mentale et d’agir pour réduire les risques, renforcer la résilience et créer des environnements favorables à la santé mentale.

Edwige Emilie Kouamen, psychologue à la MONUSCO à Beni, a encouragé la participation à de telles activités et l’attention portée à la santé mentale. « Il ne faut pas rester seul, il ne faut pas avoir peur de parler. Il faut aller vers des collègues de confiance ou vers des professionnels de santé mentale », a-t-elle conseillé.

Pour les participants, malgré la fatigue, la marche a été une occasion de détente et de partage avec des collègues. « Après la marche, je suis épuisée, mais mentalement, je me sens soulagée. Cela a diminué certaines émotions. J’ai oublié certains problèmes que j’avais à la maison », a partagé Henriette Kahindo, l’une des participantes.

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