A un jour de la fin de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs à Lubumbashi (Haut-Katanga), la situation s’annonce tendue. Les centres d’inscription et d’enrôlement continuent d’accueillir nombre de candidats alors que les plaintes s’accumulent.
Certains affirment n’avoir toujours pas obtenu leurs cartes d’électeurs, malgré les heures passées debout sous le soleil pour faire la queue. D’autres, qui n’ont pas le temps ou la patience d’attendre leur tour, optent pour la corruption pour accéder aux centres. Des billets de banque drôlement glissés aux agents de l’ordre et parfois même à des agents de la CENI leur permettent d’être servis avant tous les autres.
Dans d’autres centres, ce sont les multiples pannes qui retardent l’opération. Certains candidats décident donc de se rendre dans des circonscriptions éloignées pour l’enrôlement. Par conséquent, au jour du vote, ces électeurs seront amenés à retourner, parfois loin de chez eux, pour exercer leur droit de vote.
Les acteurs politiques et la société civile sont unanimes sur ce malaise: « Il y a risque que la CENI enregistre beaucoup d’électeurs mais qu’au jour du scrutin, il y ait moins des votants », affirme Bertin Tshoz du Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga. Un comportement dénoncé par les milieux politiques et qui risque d’avoir des conséquences négatives sur la cartographie électorale.
Source: RADIO OKAPI
