Dans la province de Tanganyika, l’opération de libération des enfants pris au piège dans les carrières minières de coltan prend de l’ampleur. L’Association des femmes pour le développement communautaire (AFEMDCO) a exprimé son inquiétude face à la présence massive d’enfants dans ces zones minières dangereuses.

Dans une déclaration publique, la coordinatrice nationale de cette organisation non gouvernementale a insisté pour que ces enfants soient retirés de ces carrières pour retourner à l’école. Selon elle, au lieu de bénéficier de leur droit à l’éducation, ces enfants sont mis à risque dans les carrières minières.

« A Nyunzu, dans le groupement Bangu, c’est là où nous avons trouvé les enfants dans les carrières minières. Cela nous inquiète d’autant plus que les cours ont repris depuis un mois. D’un côté, on prône la gratuité de l’enseignement, mais d’un autre côté, ces enfants quittent l’école pour travailler dans les mines », a-t-elle révélé.

Cette situation alarmante nécessite une intervention rapide et efficace des autres ONG pour aider à sortir ces enfants des carrières et les ramener sur les bancs de l’école. La situation de ces enfants est préoccupante, compte tenu des dangers auxquels ils sont exposés dans ces carrières minières.

Au cours de l’année scolaire 2020-2021, l’organisation AFEMDCO a réussi à faire sortir 500 enfants des carrières minières dans la province du Tanganyika. Cependant, le nombre d’enfants encore pris au piège dans ces mines reste alarmant et incite à des actions urgentes.

L’accent doit être mis sur la nécessité de renforcer l’éducation des enfants et de sauvegarder leur droit à un avenir meilleur, loin de la précarité des mines de coltan.

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