Dans une récente entreprise agricole locale, la Coopérative des cultivateurs de cacao de la province de Tshopo s’est diversifiée avec succès dans la production de semoule de maïs. Déjà vendus sur le marché de Kisangani, ces produits présentent une alternative abordable à la farine de maïs importée, principalement de l’Ouganda, qui avait souffert de pénuries sporadiques.

Il a été révélé que la coopérative a évalué de manière stratégique le coût de son semoule de maïs, en le fixant à environ la moitié du prix du produit importé. Cela a considérablement réduit le coût d’un sac de 25 kg, qui passe de 50 USD à 25 USD.

Au-delà de la commercialisation directe, la coopérative envisage également de travailler avec des revendeurs, veillant ainsi à élargir son réseau de distribution et à assurer une marge de profit juste sans dépasser le prix de vente fixé.

La production locale a plus à offrir que des avantages financiers. Le coordonnateur de la coopérative, Dominique Kasimba, a souligné qu’il y a une immense fierté à fournir à la population des produits locaux frais et qu’il y a une valeur ajoutée à la production locale. Il a insisté sur le fait que les produits sont non seulement plus frais car ils sont récoltés localement et transformés immédiatement, mais aussi qu’ils contribuent à redéfinir le calcul des revenus des agriculteurs, qui peuvent désormais vendre leur maïs au kilo et non plus en vrac.

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