Dans la province de Haut-Katanga, une crise du carburant sévit depuis 72 heures, rendant la plupart des stations-services inopérationnelles ce vendredi 29 septembre. Les stations qui sont encore ouvertes servent uniquement leurs abonnés, rendant l’approvisionnement en carburant particulièrement difficile pour les automobilistes.

En raison de cette pénurie, le prix du litre d’essence a été revu à la hausse dans certaines stations-services, atteignant parfois jusqu’à 4 500 francs congolais au lieu des 4 000 habituels. Cette situation a permis l’émergence de revendeurs, appelés Kadaffi, qui fixent le prix à 5 000 francs congolais (2 USD) le litre.

De plus, cette crise a également impacté les chauffeurs de taxi et de bus, qui ont dû augmenter leur tarif, souvent au double de ce qu’il était auparavant.

Selon les pétroliers, cette situation est due à une rupture de stocks et à un manque de paiement de la part du gouvernement, qui aurait dû subventionner ou compléter les coûts. De plus, ils indiquent qu’à l’échelle internationale, le prix du baril augmente. Cependant, à ce stade, aucun mouvement de grève n’a été évoqué.

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