L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a sollicité l’extension d’une année du mandat des Nations unies pour la stabilisation (MONUSCO) en République démocratique du Congo. Cet appel a été lancé lors d’une messe célébrée dans la cathédrale Saint Clément à Kananga, capitale de la province de Kasaï-Central, en mémoire des victimes de la crise sécuritaire causée par le mouvement Kamuina Nsapu.
Selon le président de l’ANVC, Mhyrhand Mulumba, la présence chancelière de l’ONU aidera le gouvernement à surmonter les défis de sécurité. De plus, la phase électorale et la transition post-électorale exigeront une certaine stabilité que la MONUSCO peut garantir.
La crise dans le Grand Kasaï, déclenchée par le mouvement Kamuina Nsapu, a amené Mulumba à souligner la nécessité de résoudre l’impunité en amenant les coupables devant un tribunal.
La liturgie de vendredi a vu la participation de nombreux civils et militaires, y compris le gouverneur de Kasaï-Central, John Kabeya.