Le directeur de la province éducationnelle Maniema 1, Séraphin Mokito, a lancé une mise en garde, le lundi 18 septembre contre les écoles qui imposent le port obligatoire de ketch blancs. Cette annonce révèle une pratique controversée dans le secteur de l’éducation dans cette province.
Mokito a exhorté les parents et les élèves à dénoncer les chefs d’établissements qui insistent sur cette pratique. « Les parents de Maniema ne nous aident pas. Il n’y a pas d’instruction qui interdit aux enfants de porter des ketchs de différentes couleurs. Ici à Maniema, les parents sont les premiers à accepter de subir cette pression au niveau des écoles. Je demande à tous les parents, à tous les élèves de dénoncer. Si un enfant est renvoyé à cause de la couleur de son ketch, cet enfant doit dénoncer cela », a-t-il déclaré.
Ce dernier a également souligné que les chefs d’établissement qui résistent à cette mise en garde subiront les conséquences légales. Il a en outre rappelé que dans les écoles primaires, la gratuité ne peut pas être négociée: « La gratuité est non négociable. Elle ne concerne pas seulement les écoles d’excellence, elle s’applique à toutes les écoles. »
Alors que cette mise en garde a été bien accueillie par certains, elle soulève également de nombreuses questions sur la liberté d’expression dans les établissements d’enseignement et sur le rôle de l’éducation dans la formation d’individus responsables et scrutateurs de la société.