Le gouvernement provincial a certes déployé une présence policière considérable pour maintenir l’ordre et permettre la réalisation de l’enterrement. Cependant, un manque de consultation avec les familles des victimes a conduit à une désapprobation généralisée de ces plans.
Ces tensions relatives à la gestion des funérailles des victimes du 30 Août dans la ville de Goma, témoignent du climat difficile dans lequel évolue la province du Nord-Kivu. Alors que la vie semble avoir repris son cours, l’arrivée du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi ne manque pas de souligner l’importance accordée par le gouvernement à la récente crise.
Ce dernier est chargé d’organiser les funérailles de ceux qui ont tragicomnet trouvé la mort lors de la répression militaire contre la secte Wazalendo. Le grouoe appelait au départ de la MONUSCO et d’autres organisations internationales de la ville.
Le ressentiment et l’indignation du peuple Gomatracien restent palpables malgré les tentatives du gouvernement de contenir la situation. Il est à espérer que toutes les parties impliquées travailleront de concert pour permettre aux familles en deuil de faire leurs adieux dans la paix et la dignité.