Le parc national des Virunga, au Nord-Kivu, a été envahi par des éco-gardes, qui ont saisi jusqu’à présent vingt-six des cent pirogues autorisées dans la pêcherie de Kamandi-Lac. Selon Samy Saakumi, le président de la société civile locale, chaque pirogue arrêtée est liée à trois pêcheurs et une amende de 300 000 à 350 000 francs congolais (140 USD) est exigée pour leur libération. Ces pêcheurs étaient auparavant conduits au parquet de Rutshuru, mais ils sont maintenant transportés vers Beni.
Saakumi a critiqué cette situation, en particulier le coût financier imposé à ceux qui n’ont pas pratiqué la pêche illicite. Il a également accusé l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) d’exploiter le conflit de limites terrestres entre le parc et la communauté locale en saisissant des pirogues, en arrêtant des pêcheurs et des agriculteurs, et en détruisant des champs, ce qui pourrait conduire à la famine.
L’ICCN n’a pas encore répondu à ces allégations.