La répression de la manifestation du 1er septembre à Goma, initiée par la secte Wazalendo, démontre une résonance significative à l’échelle nationale. Plusieurs jeunes ont été victimes différentes formes de violence, y compris les atteintes à la vie, tout en étant éloignés du lieu de la manifestation.
Les forces de l’ordre ont été accusées de poursuivre certains jeunes dans des avenues, loin de l’église de Wazalendo. Certaines victimes ont été criblées de balles dans leurs parcelles, tandis que d’autres ont été pourchassés par des militaires dans les avenues et les boutiques. Le nombre exact de victimes n’est pas encore déterminé, mais le nombre de blessures signalées est alarmant.
Outre les pertes en vies humaines, des biens ont également été emportés lors de cette répression, notamment des motos. Les familles des victimes expriment leur détresse face à l’absence d’information et de disposition pour l’enterrement de leurs proches.
Pourtant, aucune autorité n’a encore visité le quartier Kiziba II pour constater les dégâts ou pour rencontrer les familles endeuillées.
La répression brutale qui s’est produite à Goma a ému le président Félix Tshisekedi qui a demandé un rapport rapide sur les évènements qui ont conduit à cette tragédie. Il a assuré que des sanctions sévères seront prises contre les responsables de cet événement tragique.
La population attend maintenant que justice soit faite et que les auteurs de ces atrocités répondent de leurs actes devant la loi.