Les ex-combattants du groupe armé Maï-Maï, ayant choisi le chemin de la paix via le Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S), sont en détresse. Ils ont exprimé leur mécontentement quant à leurs conditions de vie au site de transit situé au camp militaire général Shiko Tchitambwe de Mambangu, près de Beni dans la province du Nord Kivu.
Lors d’une rencontre avec Ibrahim Khaled, Coordonnateur Principal de l’unité d’appui à la stabilisation de la MONUSCO et point focal du système des Nations unies pour le PDDRC-S, les ex-combattants ont exposé leur situation déplorable. Ils dénoncent le manque d’hygiène et d’installations décentes, l’utilisation d’eau impropres pour le bain, la cuisine ou la boisson, et un espace de vie réduit, partagé avec des militaires.
La situation semble si précaire qu’ils se sentent en « prison à ciel ouvert ». Un appel à l’aide qui a ému M.Khaled, qui s’est engagé à faire un plaidoyer auprès des partenaires pour mobiliser des ressources et aider ces ex-combattants. Selon lui, ces hommes et femmes courageux, ayant choisi de renoncer à la violence, méritent leur soutien.
Le chef d’antenne du PDDRC-S/Beni, Omar Kavota, a également promis d’œuvrer pour améliorer les conditions de vie de ces ex-combattants. Malgré leur situation, ces derniers affirment ne pas vouloir retourner dans la brousse et demeurent déterminés à poursuivre leur engagement pour la paix.