Ce lundi 23 décembre, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) démontrent leur résilience en maintenant leur contrôle sur les localités cruciales de Ndoluma et Mambasa, situées dans le territoire de Lubero. Cette prouesse militaire survient malgré l’intensité des attaques répétées des rebelles du M23, une menace persistante dans la région. Alors que ces derniers se retranchent aux abords de ces localités, ils continuent d’occuper Alimbongo, une zone stratégique ciblée par les opérations militaires des FARDC.
Cependant, la situation sur le terrain demeure tendue et volatile. La nervosité ambiante alimente les craintes d’une reprise des hostilités d’une intensité encore plus grande. La perte d’Alimbongo, il y a une semaine, reste un point sensible pour les FARDC, qui se mobilisent avec détermination pour en reprendre le contrôle. Pendant ce temps, les ambitions des rebelles du M23 ne faiblissent pas, ces derniers cherchant à progresser inexorablement vers Mambasa et Ndoluma.
La tension a atteint son paroxysme en ce matin du 23 décembre, lorsque des affrontements violents ont opposé les FARDC aux combattants du M23 aux abords de Mambasa. Cette localité, située à seulement 60 kilomètres de Lubero-Centre et sous contrôle de l’armée congolaise, s’est retrouvée au cœur d’une bataille cruciale. Les forces loyalistes, opposées à une tentative de délogement de la part des rebelles, ont riposté avec une intensité remarquable, mobilisant des hélicoptères de combat et de l’artillerie lourde.
Le contexte sécuritaire dans cette partie du Nord-Kivu confirme une fois de plus les défis colossaux auxquels la République Démocratique du Congo continue de faire face. Ces événements mettent en lumière non seulement la complexité du conflit avec le M23, mais également l’urgence de trouver des solutions pérennes à cette crise interminable. L’évolution de cette situation sera à suivre de près, tant elle illustre les tensions sécuritaires qui minent durablement la stabilité de la RDC.
Avec un sentiment de précarité dominant, la région du Lubero demeure un point névralgique à surveiller dans les jours et semaines à venir. Ce dernier épisode du conflit témoigne une nouvelle fois de la résilience des FARDC, mais aussi de la détermination des forces hostiles. Quel sera l’avenir pour ces localités assiégées par l’instabilité ? Une question cruciale qui met en exergue l’urgente nécessité de réponses concertées tant au niveau national qu’international.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net