Samedi dernier, des 15 juillet des Organisations Non Gouvernementales (ONG) de défense des droits humains ont pris une initiative inédite en appelant la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) à intervenir dans l’arrêt des arrestations et détentions arbitraires dans le pays.
Ces ONG, parmi lesquelles se trouvent l’ACAJ, ANMDH, ASADHO, IRDH, JA et VSV ont remis un mémorandum à Paul Nsapu, le président de la CNDH à Kinshasa. Le document contient un appel urgent à la prise de mesures nécessaires par le gouvernement pour mettre fin à cette situation préoccupante.
Leurs rencontres et discussions avec le président de la CNDH font suite à un événement tragique survenu deux jours auparavant. En effet, Chérubin Okende, un député de l’opposition a été retrouvé mort sur l’Avenue Poids-Lourd, à Kinshasa. Son assassinat a suscité de vives réactions et amplifié les cris d’alarme concernant la situation des droits humains dans le pays.
La commission nationale des droits de l’homme est invitée à jouer son rôle de médiateur et de défenseur des droits humains, en intervenant efficacement auprès du gouvernement.
Ces ONG soulignent ainsi l’urgence pour le gouvernement de revoir ses systèmes d’arrestation et de détention, afin de préserver et respecter les droits de chaque citoyen. L’appel à l’action est clair, et l’espoir reste que la CNDH parviendra à faire entendre la cause des droits de l’homme.