Jeudi 28 novembre, Kinshasa a accueilli un atelier organisé par le bureau de l’UNESCO, axé sur la thématique cruciale de la sécurité des journalistes en ligne. Sous le thème « La sécurité des journalistes en ligne en période de crise et d’urgence en RDC : état des lieux et perspectives », cette initiative a permis de mettre en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias en République Démocratique du Congo.
Durant cette rencontre, Izaias Barreto, représentant pays de l’UNESCO, a rappelé l’urgence de renforcer les capacités des journalistes, particulièrement dans des contextes marqués par des crises et des situations d’urgence. Les discussions ont notamment révélé les innombrables cas d’insécurité et les menaces auxquelles les journalistes congolais sont exposés dans l’exercice quotidien de leur métier. Une problématique qui, faut-il le souligner, demeure une entrave majeure à la liberté d’expression et à la démocratie en RDC.
Les professionnels des médias présents ont non seulement partagé leurs expériences, mais également avancé des recommandations concrètes pour améliorer leurs conditions de travail. Parmi celles-ci, l’adoption par le parlement congolais de la nouvelle proposition de loi sur la presse a été unanimement saluée comme une priorité absolue. Cette mesure est perçue comme une étape essentielle pour garantir à la presse un environnement plus sûr et approprié.
L’intervenant, le professeur Lino Pungi de l’UNESCO, a martelé lors de son discours que « l’engagement pour le développement ne saurait être envisagé tant que la sécurité des journalistes n’est pas assurée ». Ce plaidoyer vient accentuer l’importance de protéger ceux qui portent la responsabilité de relayer l’information au public.
Cette activité a également coïncidé avec la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée chaque 2 novembre. Une date symbolique qui rappelle la nécessité cruciale de défendre les droits des journalistes et de combattre les agressions auxquelles ils font face.
En conclusion, cet atelier, tout en dressant un état des lieux parfois alarmant, a ouvert la voie à des initiatives prometteuses, notamment à travers la sensibilisation des acteurs politiques et institutionnels. Une étape indispensable pour assurer une presse libre et sécurisée dans un pays où les défis ne manquent pas.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net