Le Nord-Kivu, territoire souvent secoué par les conflits, a de nouveau été le théâtre de violences le mercredi 20 novembre. Des affrontements ont éclaté entre un groupe présumé de Maï-Maï et les Forces Armées de la RDC (FARDC) à Mabambi, dans le territoire de Lubero. Ce regain de tensions a provoqué une vague de panique parmi la population locale, qui a cherché refuge vers des zones perçues comme plus sécurisées. En effet, selon la société civile locale, les FARDC, postées à Kalundu, à cinq kilomètres de Mabambi, ont tenté de reprendre une position stratégique à Vusanza, capturée par les présumés Maï-Maï depuis le 14 novembre. Bien qu’aucun bilan n’ait été officiellement publié par les FARDC, des sources locales font état d’une paralysie des activités socio-économiques, exacerbée par un large exode de civils. Ce contexte instable complique la détermination du contrôle actuel sur la position de Vusanza, objet de rivalités entre les deux camps. Il est à rappeler que plusieurs groupes armés opèrent dans la région. Malheureusement, malgré un engagement signé en octobre stipulant qu’ils ne s’attaqueraient pas aux FARDC pendant le conflit contre le M23, les violences ont repris. Ce jeudi matin marque un retour apparent au calme, bien qu’une inquiétude persiste parmi les habitants de la région. Cette nouvelle flambée de violence souligne une fois de plus les défis sécuritaires majeurs qui affectent le Nord-Kivu, un reflet de la crise en RDC qui continue de hanter la République Démocratique du Congo. Face à des événements aussi troublants, les questions sur la durabilité de la paix et la protection de la population se posent plus que jamais.
Source: radiookapi.net
