La paisible quiétude de Kisangani a été brutalement interrompue par un vol à main armée, semant la consternation et l’inquiétude parmi les habitants du quartier situé au point kilométrique 8 sur la route de l’aéroport de Bangboka. Un acte audacieux qui menace de fragiliser davantage le sentiment de sécurité publique dans cette région.
En pleine nuit, sous une pluie battante, les malfaiteurs ont perpétré leur méfait, tirant à au moins dix reprises pour effrayer quiconque aurait eu la velléité d’intervenir. Les éclats nocturnes des balles ont résonné sinistrement, mais aucun secours n’est intervenu. Les habitants sont abasourdis par l’inaction des forces de l’ordre postées à seulement deux kilomètres, laissant place à une incompréhension manifeste quant à leur absence.
Jupson Bokendi, bourgmestre de la commune de Kisangani, a confirmé qu’une victime a été blessée par balle et a dressé un bilan qui laisse songeur : dix douilles ramassées, deux ordinateurs et dix téléphones volés, dans un quartier autrefois épargné par de telles violences. Parmi les victimes, un officier militaire et son compagnon de la police, visés par les malfrats.
Les habitants, dans un murmure unanime, soutiennent que l’arrivée des forces de sécurité aurait probablement pu perturbé ce scénario criminel. L’indignation est palpable, et la question clé demeure : comment assurer la sécurité quand même ceux formés pour la garantir se retrouvent absents au moment crucial ?
Kisangani ne s’était pas distinguée par un tel incident depuis plusieurs mois, réveillant un besoin pressant de vigilance renforcée. En réponse à cette situation chaotique, le bourgmestre Bokendi annonce l’ouverture d’une enquête afin de traquer ces voleurs audacieux.
Cet événement tragique soulève des questions brûlantes sur l’efficacité de la sécurité en République Démocratique du Congo, mettant en lumière l’urgence d’une réactivité accrue des forces de l’ordre afin de rétablir la confiance des citoyens en une protection qu’ils méritent légitimement.
Source: radiookapi.net