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Mardi 6 juin, le protocole d’accord sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale signé il y a six jours à Aru par certains groupes armés actifs dans l’Ituri a été présenté au lieutenant-général Johny Luboya, gouverneur de la province. Cet accord intervient à l’issue d’un dialogue s’étant tenu du 26 mai au 1er juin.

La signature de ce protocole a été saluée par le lieutenant-général Luboya, qui a encouragé les membres des différents groupes armés à fournir des détails sur les «tireurs de ficelles» qui manipulent les jeunes pour entraver le processus de paix.

Parmi les engagements pris, les leaders des groupes armés ont convenu de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens sur l’ensemble de la province de l’Ituri, de ne plus circuler armés et de ne plus porter des uniformes militaires ou policiers. Le gouverneur a également appelé les jeunes à rejoindre le site de démobilisation de Diango, à moins de 10 km de Bunia, pour y déposer leurs armes.

Selon les observateurs de cette activité, cet accord constitue une étape décisive pour confirmer la recherche de la paix dans l’Ituri et Dédie Lossa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri affirme que cet engagement doit être le dernier après l’accord de Nairobi et celui de cessation unilatérale des hostilités. Il demande d’ailleurs à ce que le gouvernement congolais encadre et accompagne efficacement les jeunes combattants engagés dans ce processus ainsi que de poursuivre en justice toute personne n’ayant pas respecté ses engagements.