Ngandajika est en deuil depuis la découverte macabre du corps sans vie de Shadrack Kapuya, un jeune conducteur de moto âgé d’une vingtaine d’années. Sa dépouille a été retrouvée le matin du mardi 22 octobre 2024, abandonnée dans la brousse, au bord d’une route menant au groupement de Mande Intérieur, dans la province de Lomami.
Selon les premiers éléments rapportés par la société civile locale, les circonstances de cette tragédie laissent peu de place au doute quant à son caractère criminel. Chadrack, qui revenait tardivement de Mbuji-Mayi, une ville voisine située dans le Kasai Oriental, semble avoir été victime d’un acte barbare. Ligoté au cou, des traces de sang témoignent des violences subies avant son décès.
Un autre conducteur de moto, témoin indirect des événements, décrit la scène avec émotion : « Shadrack était rentré de Mbuji-Mayi, où il avait acheté des marchandises à revendre. Arrivé près de Bakua Lonji, il a emprunté un raccourci vers Mande Intérieur, évitant ainsi la grande route de Mbuji-Mayi – Ngandajika. C’est ici qu’il a été piégé par des bandits, violemment agressé, avant d’être étranglé. Ceux-ci ont ensuite dérobé sa moto et les marchandises qui s’y trouvaient. »
La population est sous le choc face à cet acte d’une violence inouïe, qui met en lumière les problèmes de sécurité grandissants dans cette région. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour identifier et appréhender les coupables de ce crime odieux. En attendant, l’insécurité persistante continue de hanter le quotidien des habitants de Ngandajika, soulignant une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité pour protéger la population contre des violences répétées.
Alors que les familles pleurent la perte de l’un des leurs, la question se pose : jusqu’à quand ces actes de banditisme trouveront-ils un terrain fertile en République Démocratique du Congo ? La réponse tarde à venir, mais pour Chadrack Kapuya, il est déjà trop tard.
Source: mediacongo.net