Le Nord-Kivu, cœur palpitant de la République Démocratique du Congo, est une fois de plus au centre des débats alors que le colonel Mack Hazukayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1, s’est adressé aux médias lundi dernier pour démentir les accusations de la société civile. Les Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs partenariats avec l’armée ougandaise (UPDF) ont été mises en cause concernant l’érection de barrières illégales et le harcèlement des populations locales dans les localités de Kinyembahore et Loselose.

Au cœur de ces accusations, des mots tels que « tracasseries » résonnent amèrement avec les habitants de cette région déjà tourmentée. Cependant, le colonel Hazukayi demande de ne pas se fier aveuglément à ces allégations qu’il qualifie de non fondées. Avec une détermination palpable, il assure que les efforts militaires dans le secteur de Ruwenzori, à Mwalika et d’autres zones critiques portent déjà des fruits positifs. Selon lui, le but principal demeure aujourd’hui l’éradication de la menace persistante ayant migré vers l’Ouest de la route nationale numéro 4.

Néanmoins, le colonel n’occulte pas complètement la possibilité de « quelques brebis galeuses » au sein des troupes, admettant que certaines d’entre elles pourraient être impliquées dans ces pratiques illicites. En réponse, le colonel Hazukayi a fermement instruit tous les commandants d’abandonner ces actes de taxation illégale qui ternissent l’image des FARDC, notamment sur les routes de desserte agricole.

Privilégiant une approche de tolérance zéro, il a réitéré que si des informations sur de telles pratiques sont confirmées, des sanctions sévères tomberont sans préavis sur les responsables. Dans un climat de tension où la sécurité en RDC reste une préoccupation majeure, cette déclaration vise à redorer le blason de l’armée congolaise tout en rassurant la population sur sa sécurité. Est-ce la fin des tracasseries pour les habitants du Nord-Kivu ? L’avenir le dira.

Source: radiookapi.net