Mercredi 10 mai, les organisations de la société civile et de défense des droits de l’homme de la chefferie des Watalinga ont lancé un avertissement face à la détérioration persistante de la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni, dans le Nord-Kivu. À partir du point kilométrique 40, les usagers sont confrontés à des bourbiers grandissants qui restreignent l’acheminement des produits cultivés localement.
Soulignant l’urgence de la réhabilitation de ce tronçon de 90 kilomètres, David Muwaze, coordinateur de l’ONG Action pour la défense des droits de l’homme à Watalinga, a ouvertement lancé un appel : « Il y a un attributeur qui a pris le tronçon du PK 40 jusqu’à Lamia, mais ça ne va pas. C’est un cri d’alarme à tout le monde et surtout au gouvernement provincial car cette route est d’intérêt provincial et elle est le unique relais reliant d’autres entités. En raison des pluies tombant récemment dans la région, cette route est pratiquement impraticable. Des produits sont condamnés à rester coincés dans les véhicules à cause de la mauvaise irrigation des eaux d’un côté et des ornières d’un autre. C’est notre alerte ».
La route Mbau-Kamango est essentielle pour l’acheminement du cacao, de la vanille, du bois et d’autres produits agricoles de la chefferie des Walinga. La société civile et les défenseurs des droits de l’homme appelant alors à une réhabilitation aussi rapide que possible de cette route pour éviter une ruine complète des cultures locales.