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Le bilan tragique de la catastrophe qui a frappé le Sud-Kivu s’alourdit encore plus. Lundi 10 mai, le nombre de morts est passé de 412 à 438, suite à la découverte des 26 corps enterrés dans la région. Au cours d’une conférence de presse animée conjointement à Kinshasa avec son collègue désigné pour l’Aménagement du territoire, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a déclaré que la société civile et l’ensemble de la population devaient être unis afin de mieux gérer les conséquences de cet drame.
Selon l’homme politique, les catastrophes naturelles sont imprévisibles et donc impossibles à stopper. Ainsi, ce n’est pas la survenance des catastrophes qui est remise en cause mais c’est le contexte général du pays qui pose question.
Jeudi 4 mai, une pluie diluvienne s’est abattue sur le territoire de Kalehe, causant de si graves dégâts. Des centaines de personnes ont trouvé la mort et des énormes dommages matériels ont été enregistrés à Bushushu et Nyamukubi, au groupement de Mbinga Sud.
Le gouvernement appelle donc à l’union de l’ensemble de la population pour faire face à ces catastrophes naturelles qui surviennent souvent partout dans le monde, même dans les plus grandes nations. Un dérèglement climatique est noté depuis le début de l’année et il est bien plus facile de trouver des solutions lorsque tous les acteurs sont unis.