Lundi 8 mai, un total de 16 400 candidats s’est présenté à l’examen d’État édition 2023, inscrivant une hausse de 6,6% par rapport à la session précédente. Cependant, l’Inspecteur provincial principal de la province éducationnelle Kwilu 1, Jean Pierre Kasonga, a mis en lumière la faible participation des filles par rapport aux garçons ; seulement 44,8% des candidats étant des jeunes femmes.
Face à ce constat, l’inspecteur Kasonga, à l’occasion du lancement des épreuves, effectué par le gouverneur de province Willy Itshundala, à partir du territoire de Bagata, a invité la communauté à œuvrer pour une amélioration de la situation. « C’est un problème de sensibilisation. Nous sommes dans un milieu où persistent des réalités comme les mariages précoces, des coutumes… Cela réclame que tous s’impliquent » a-t-il souligné.
L’éducation est le principal moteur du développement et elle est intrinsèquement liée à la réduction des inégalités de genre. C’est pourquoi une plus grande promotion de l’accès des filles à l’instruction et à l’éducation est nécessaire afin de garantir une égalité des opportunités pour leur entrée dans le marché du travail. Il est primordial qu’une collaboration renforcée entre tous les acteurs de la société contribue à célébrer l’égalité des sexes pour une société plus équitable.