Le vendredi 5 mai, le Comité de sécurité territorial d’Irumu (Ituri) a prononcé un interdit sur la circulation des miliciens des groupes armés locaux avec leurs armes. Cette interdiction était causée par les diverses exactions que ces groupes ont commises dans la zone, dont la mort de sept civils et le kidnapping de 15 autres durant la semaine dernière. Des forces des FARDC ont déjà arrêté des trois miliciens portant des armes blanches à Bawanza et Irumu-Centre.
Dans un communiqué de presse, le comité de sécurité d’Irumu a dénoncé la propagation de messages de haine et d’hostilité qui se propagent parmi les communautés locales, appelant à une mise en œuvre rapide du programme de désarmement et démobilisation. De plus, ils encouragent les miliciens à s’inscrire sur le site de cantonnement opérationnel de Diango.
Finalement, le Comité de sécurité d’Irumu a affirmé qu’ils étaient déterminés à protéger la population et à assurer un climat de sécurité, demandant de réduire et de mettre fin aux violences commises par ces groupes armés.