Le climat d’insécurité à Goma, en République Démocratique du Congo, continue de se détériorer avec la découverte macabre du corps sans vie d’une fillette de six ans, disparue depuis le samedi 21 septembre, et retrouvé dans un sac poubelle ce lundi 23 septembre, à proximité de son domicile dans le quartier Virunga, commune de Karisimbi. Cet acte odieux suscite une vive indignation parmi les résidents.

La société civile de Karisimbi, par la voix de son président Christian Kalamo, a vivement dénoncé cet acte révoltant. La perte tragique de cette enfant est un rappel cruel de l’insécurité croissante dans cette région de la RDC, où les citoyens vivent dans la peur constante de la criminalité urbaine grandissante. Kalamo appelle à une enquête rigoureuse pour traquer et traduire en justice les auteurs de ce meurtre.

« Une fillette de 6 ans qui a disparu samedi dernier, et dont le corps a été retrouvé jeté par des bandits dans leur enclos, cela nous brise le cœur », déclare-t-il, exigeant que la justice soit rendue pour punir les coupables avec toute la sévérité de la loi.

Ce drame n’est malheureusement pas un incident isolé. Au cours de la même nuit, 14 maisons du quartier Ndosho ont été la cible de cambriolages par des individus armés. Le président déplore cette vague de violences qui gangrène la commune de Karisimbi, parlant de « tracasseries quotidiennes » qui menacent la tranquillité publique.

La situation à Goma met en lumière la crise sécuritaire persistante en RDC, posant la question : jusqu’à quand les habitants seront-ils livrés à eux-mêmes face à cette escalade de violence urbaine ? Alors que le pays cherche des solutions durables pour renforcer la sécurité dans ses grandes villes, cet événement tragique souligne l’urgence de réformes profondes.

À l’aube d’une nouvelle semaine, l’appel à l’action est plus pressant que jamais pour que la sécurité en RDC ne reste pas un rêve lointain, mais devienne une réalité palpable pour les citoyens congolais.

Source: radiookapi.net