L’Institut Supérieur des Techniques de Commerce de Kabinda (ISTKAB) est au centre d’un tumulte judiciaire après avoir omis, selon les allégations, de verser les cotisations sociales dues à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Cette affaire, qui secoue l’établissement universitaire de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, pointe également du doigt le directeur général pour ne pas avoir sollicité l’affiliation de l’institut à la CNSS comme l’exige la loi congolaise.
Ce jeudi 19 septembre, le Tribunal de Grande Instance de Kabinda a ouvert le dossier lors d’une première audience, révélant une série de préoccupations complexes quant à la conformité administrative de l’ISTKAB. Selon la défense de la CNSS, ces manquements poseraient une sérieuse menace à la prévoyance sociale, touchant potentiellement la sécurité financière des travailleurs.
Face à ces accusations, le ministère public a demandé une remise pour écouter le promoteur de l’ISTKAB, dont le nom est souvent mentionné dans la déposition du directeur général. Cette démarche a abouti à un report de l’affaire au 10 octobre 2024, une décision acceptée par les deux parties afin de clarifier les zones d’ombre qui persistent.
L’affaire ISTKAB soulève des questions cruciales sur le respect des obligations sociales par les instituts éducatifs en République Démocratique du Congo, mettant en lumière un problème plus vaste de conformité administrative. Elle souligne également les efforts du TGI de Kabinda pour naviguer à travers ces eaux tumultueuses afin d’assurer justice et équité. L’affaire suit son cours, tandis que la communauté continue de s’interroger sur le sort de cet établissement emblématique et sur la justice en RDC.
Source: rtnc.cd