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Dimanche 30 avril, une tragédie a frappé l’entité de Masisi (Nord-Kivu) et plus précisément la cité de Kitshanga : des hommes armés, soupçonnés d’appartenir à la rébellion du M23, ont assassiné un homme et blessé sa femme mère de deux enfants. Bien que des versons contradictoires se soient fait entendre quant à l’identité de ces hommes, certaines sources affirment qu’ils peuvent être en fait des miliciens armés et formés par le mouvement rebelle, d’autres accusent plutôt des civils agissant secrètement.
Ainsi, chaque nuit des coups de feu sont entendus en diverses parties de la cité de Kitshanga, encore ce lundi, sous le contrôle des Burundais de la Force Régionale. Malheureusement, la police militaire congolaise n’étant pas présente en raison de la complexité de la situation, la population demeure aux prises avec l’insécurité. Certains habitants, peu rassurés, ont dû prendre le chemin de la fuite et retourner à Goma.
Une autorité coutumière de Bashali s’est dite impuissante face à l’impuissance de la police congolaise sur le terrain et piégée par des forces armées dont il est difficile de déterminer l’origine. Jusqu’à nouvel ordre et l’arrivée des forces de défense et de sécurité, la population de Kitshanga semble laissée à elle-même.
