Vendredi 28 avril, le professeur d’histoire Isidore Ndaywell a adressé un appel vigoureux aux Congolais pour qu’ils luttent pour l’intégrité territoriale de leur pays. Cet événement, organisé par le Centre d’Études pour l’Action Sociale (CEPAS) et des mouvements citoyens et intitulé « L’histoire de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Congo : quelles leçons pour l’avenir », était destiné à fournir aux participants des informations sur l’histoire de la République Démocratique du Congo (RDC). Isidore Ndaywell a même affirmé que ces frontières sont les plus anciennes du continent africain et sont incontournables.
« Les Congolais doivent s’engager pour leur pays et se battre pour son intégrité par une responsabilité individuelle et collective. On ne peut pas prétendre diriger et aimer la RDC si l’on est sans connaissances de son histoire », a-t-il souligné.
Selon l’historien congolais, l’instabilité de la RDC est due à sa situation particulière, puisqu’elle se trouve toujours au cœur des stratégies mondiales ayant trait à l’économie et à la défense. Par conséquent, il a exhorté les Congolais à cultiver un fort sentiment patriotique et à engager une action collective pour faire face à cette situation complexe.
« Nous devons exister comme Etat et revoir profondément notre organisation administrative, ainsi que notre identité. Pour cela, nous avons besoin d’une nouvelle constitution qui tienne compte des expériences et des aspirations des Congolais », a-t-il déclaré.
Pour conclure, Isidore Ndaywell a confirmé l’urgence d’une telle initiative à quelques jours à peine après que le président rwandais, Paul Kagame, ait réclamé des terres à la RDC. Sa conférence a donc une fois de plus démontré la nécessité pour les Congolais de préserver leur intégrité territoriale.