Samedi dernier, une dizaine d’organisations de défense des droits de l’homme a rapporté que soixante-dix personnes à Kisangani, venues à Kinshasa en mission de plaidoyer, ont été victimes de violences policières. Ces victimes de guerre, devant la primature congolaise, ont été victimes de sévices tels que tabassages, vols et même enlèvements par des agents de la Police nationale congolaise (PNC).
Selon le coordonnateur national du mouvement populaire des commémorations « UKUMBUSHO », Jean de Dieu Kilima, ces manifestations se sont déroulées lundi dernier. Ces personnes manisfestaient dans le but de réclamer le solde de l’indemnisation annoncée par le président Félix Tshisekedi à leur avantage et à celui des autres survivors de la guerre de Kisangani. Elles souhaitaient aussi savoir ce qu’il est advenu des 65 millions de dollars payés par l’Ouganda, à la suite de l’un arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) en septembre 2022.
Ces victimes de guerre ont été accusées de haute trahison et ont été soumises à des pratiques d’intimidations et de violence arbitraire. Malgré ces affronts, des oraganisations de défense de droits de l’homme mobilisées sur le terrain continuent de réclamer le respect et l’existence des droits de l’homme dans le pays.