Dans la localité minière de Nzebi, située à sept kilomètres de Mongwalu et s’étalant jusqu’aux quartiers Saio, Shuni et Depot, les miliciens de la CODECO ont perpétré un incendie meurtrier entre le 16 et 17 avril. Cinq personnes ont été tuées par les coups de feu tirés dont une victime a été brûlée vive. Ces assaillants ont également kidnappé six personnes et causé d’importants dégâts matériels, notamment en saccageant l’ancienne mine souterraine de Makala, appartenant à la SOCIMO.
Cette attaque s’est révélée d’une violence extrême, puisque ce dimanche soir les FARDC ont dû répliquer pour repousser l’ennemi, engendrant des combats qui ont duré plusieurs heures.
Les conséquences de cet assaut sont autant matérielles que morales. À ce jour, une partie de Mongwalu est encore occupée par certains miliciens et les habitants de cette contrée ont fui les lieux. Boutiques, écoles et marchés sont clos, et une communauté entière est frappée par la terreur que sont capables d’infliger ces miliciens.
Une situation tendue et dramatique qui s’ajoute aux conséquences de la crise humanitaire actuelle et que le monde entier ne peut plus ignorer.