Jeudi 13 avril dans la soirée, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont démenti les allégations de la rébellion du M23 selon lesquelles elle aurait attaqué des positions appartenant aux FARDC quelques heures auparavant à Kibumba, en violation du cessez-le-feu alors en vigueur. Le porte-parole militaire de la rébellion du M23 avait attribué cet assaut aux FARDC via un tweet le même jour.

Dans un communiqué, le porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a catégoriquement nié ces accusations et a souligné que les FARDC étaient coincées dans la posture d’observance stricte du cessez-le-feu. Il a déclaré, cependant, que les prétendus affrontements auraient opposé la jeunesse de Kibumba, connue sous le nom de Wazalendu, aux forces rebelles du M23 / RDF. D’après le Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, ces affrontements n’impliquaient pas les FARDC.

Dans le cadre de l’enquête sur l’incident, il a été révélé que 59 personnes avaient été arrêtées en possession de 4 fusils AK47, de bâtons et d’autres armes blanches.

L’incident s’est produit sur le Mont Nyundo, dans une zone où la Force de Réaction Rapide de l’EAC, composée de forces Kenyaises et Soudanaises, était déployée. Dans un tweet posté le même jour, cette force de réaction rapide a fait état de l’incident, et a déclaré qu’elle avait réussi à maîtriser la situation sur le terrain.

Ces échanges de tirs surviennent alors qu’un cessez-le-feu a été institué par les Chefs d’Etat de l’EAC entre les FARDC et le M23, et que cette position de Kibumba était censée être dégarnie de rebelles du M23, selon plusieurs sources locales.