Samedi 8 avril dernier, la soirée a été marquée par des échanges de tirs entre des villageois et une équipe conjointe de gardes des Parcs et militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Lubero, Nord-Kivu.
La tragédie a laissé six morts et treize autres blessés lorsque cette équipe s’est déployée dans la région pour démolir des habitations situées dans l’aire géographique du Parc national des Virunga.
Prenant la parole, le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole des opérations militaires Bâton Sokola 1 a déploré l’incident : « Les gardes des Parcs et les FARDC ont été la cible d’attaques de la part de la population civile des villages voisins, en colère contre la destruction de leurs cabanes. Nous condamnons les blessés et les morts, du côté de la population locale ».
Le capitaine a précisé qu’une équipe d’enquêteurs a été envoyée sur le terrain pour déterminer les responsabilités de chaque partie et qu’« un cessez-le-feu a été imposé et un ordre donné pour que les blessés soient transportés à l’hôpital ».
S’adressant aux habitants, le porte-parole militaire a exhorté à « calmer la population et attendre les résultats des enquêtes. Les responsables de l’incident seront traduits devant la justice militaire ».