Les assaillants, qualifiés de militants liés à l’État islamique, ont semé la terreur dans l’est de la République Démocratique du Congo, faisant des victimes civiles, selon des sources locales ce mercredi.

Aux environs de 20 heures (18h00 GMT), mardi, le village de Ngite, situé dans le territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, a été le théâtre d’une attaque brutale, révèle Jadot Mwendapole, responsable de la société civile locale à l’AFP.

Cet assaut a été fatal pour cinq hommes, indiqués comme victimes civiles. Certains ont été tués par des armes à feu, d’autres à l’aide de couteaux. Un individu demeure porté disparu et des biens ont été pillés dans le sillage de l’attaque.

Augustin Kapupa, le chef de la zone administrative de Mbau où se trouve Ngite, a confirmé l’identité des assaillants : « L’ennemi, ADF, a tué cinq civils. »

Fondées initialement comme une coalition de rebelles à majorité musulmane ougandaise, les Forces Démocratiques Alliées (ADF) se sont implantées dans l’est du Congo en 1995. Cette milice compte parmi les plus meurtrières de la région en proie à d’innombrables conflits. En 2019, les ADF ont prêté allégeance à l’organisation État islamique.

En novembre 2021, la réaction fut prompte face à plusieurs attaques perpétrées sur le territoire ougandais et attribuées aux ADF, puisque l’armée ougandaise s’est alliée avec celle de la RDC dans une tentative d’éradiquer les ADF de leurs bastions dans l’est de la RDC. Néanmoins, le groupe maintient ses activités malgré les efforts déployés.

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