Mardi 29 mars, Georges Nzongola-Ntalaja, le représentant permanent de la République démocratique du Congo, a fait part de ses inquiétudes devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Lors de la présentation du Rapport du secrétaire général sur la situation en RDC, il a demandé à l’organisme de continuer à exercer des pressions bilatérales et multilatérales sur le Rwanda, jusqu’à ce que le M23 se rende complètement et que les troupes rwandaises quittent le territoire congolais qu’elles auraient violé. « La vigilance du Conseil de sécurité doit être de mise », a-t-il prévenu.
Dans le cadre de la nouvelle relation entre la MONUSCO et la RDC, le gouvernement congolais plaide pour un réajustement et pour la transformation de la force de maintien de la paix en une force d’appui aux FARDC, en vue de garantir la stabilité de la région. Par ailleurs, il souhaite des élections crédibles, transparentes et inclusives.
Malgré les quelques pas effectués en direction du retrait, le M23 et son parrain bien identifié continuent à violer les cessez-le-feu et à causer de profonds ravages en termes de sécurité dans l’Est de la RDC. « Les massacres de femmes, jeunes et enfants par ces groupes terroristes doivent cesser », a précisé M. Nzongola-Ntalaja. La fin de leur action ne peut être assurée que par l’implication vigoureuse du Conseil de sécurité.