La controverse entourant les récentes élections présidentielles de la République Démocratique du Congo continue d’escalader. Ce lundi 8 janvier, le candidat au poste suprême du pays, Théodore Ngoy, a dévoilé une requête à l’encontre de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). M. Ngoy débat vigoureusement du caractère régulier du processus électoral et soutient que les résultats dévoilés par la CENI ne sont pas le fruit d’une compilation appropriée.
« Ma démarche aujourd’hui vise à déposer une plainte portant sur la conformité du processus et sur la proclamation de résultats non consolidés par la CENI. Il est évident que le processus est truffé d’irrégularités depuis ses prémices », affirme Ngoy.
Il est bon de rappeler que la Cour constitutionnelle dispose de sept jours, selon l’article 74 de la loi électorale, pour examiner cette demande. « Dès qu’une requête est déposée, elle est aussitôt transmise au rapporteur de la Cour constitutionnelle qui l’examine en plénière. Ce dernier se penche sur les griefs du requérant en s’appuyant sur les preuves apportées et les rapports pouvant constituer les éléments matériels de la plainte », a expliqué Eugène Banyaku, ancien juge à la Cour constitutionnelle.
En dépit des appels émanant des Etats-Unis ainsi que d’autres influences internationales encourgeant le recours aux moyens légaux pour tout litige, les candidats Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, avec six autres concurrents à la présidence, ont décidé de ne pas faire appel à la Cour constitutionnelle. Ils avaient auparavant mis en question les résultats et invité le peuple à exprimer sa révolte pour exiger la nullité des élections, d’après une déclaration commune prononcée dimanche dernier..
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