Sans crier gare, l’infâme bande de « 40 voleurs » a resurgi dans la cité somnolente de Goma, semant la terreur dans la nuit du 22 au 23 novembre dernier. Les quartiers paisibles de Ndosho, situés à l’ouest de la ville, dans la commune de Karisimbi, ont été la proie de ces malandrins armés. Cette incursion nocturne a eu des conséquences fâcheuses dont la perte d’une vie humaine et l’avilissement par machette d’une autre personne, en plus de nombreux pillages perpétrés dans différentes maisons.
« Le guet-apens a été tendu aux alentours de 1h du matin. Imposant un silence de mort, ils ont fait irruption dans le premier foyer en toute impunité. Tristement, la victime n’était autre que le directeur d’une école primaire localisée à Mugunga. En outre, un homme a été blessé à la machette. A noter que ce pillage a eu lieu à proximité du bureau de la police, sans susciter la moindre action de leur part. Nous implorons les autorités de nous secourir. Avec une telle inertie, il est légitime que la confiance des citoyens envers les services de sécurité s’érode », nous confie, sous sceau de l’anonymat, un témoin accablé.
Les mains levées au ciel, le conseil communal de la jeunesse de la commune Karisimbi alerte sur la montée de l’insécurité, marquée par le vol des biens de valeur durant les heures sombres de la nuit. Les miliciens « wazalendo » sont indexés par la population qui les accuse d’avoir orchestré des tirs le 15 novembre dernier au quartier Mugunga.
Venue en sommeil tranquille, la nuit se révèle désormais comme un cauchemar inévitable pour les habitants de Goma, la peur est palpable. La question qui se pose désormais est : Quand les autorités interviendront-elles pour arrêter ce fléau qui perturbe gaiement le sommeil des paisibles citoyens?.
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