Dans la province trouble du Nord-Kivu, un vent de sensibilisation souffle sur la ville de Beni depuis le mercredi 22 novembre. Le but ? Lutter contre les violences éventuelles durant la campagne électorale, qui souvent ébranlent l’harmonie civique de la nation. Un chiffre estimé à soixante-dix personnes, un mélange de candidats aux législatives nationales et provinciales, des membres influents de la société civile ainsi que des individus issus de mouvements citoyens, ont été ciblés par cette initiative.

L’événement, décrit comme un dialogue intergénérationnel, a été soigneusement organisé par le Club Rfi, en unissant les forces avec la coordination urbaine de la société civile de Beni. À travers des discussions constructives et, espérons-le, axées sur les solutions, cette initiative encourage une campagne électorale pacifique et rentre dans le combat général pour la démocratie dans la province.

Samuel Isenge, responsable des activités du Club Rfi, a souligné l’importance cruciale de cette initiative. Celle-ci a été suscitée par la préoccupation croissante des manipulations possibles pouvant engendrer des violences dans les communautés. L’ambition est d’instaurer une atmosphère de respect, de dialogue et de non-violence même dans le climat souvent tumultueux des campagnes électorales. Le principe fondamental de toute démocratie, c’est-à-dire le droit de chaque citoyen à exprimer librement ses opinions politiques sans crainte de répercussions, est fermement défendu lors de ces dialogues.

Cet événement marque une étape positive dans la lutte contre la violence politique au Nord-Kivu et illustre la volonté croissante des organisations de la société civile et des mouvements citoyens de promouvoir une culture de la non-violence et de la tolérance, indispensable pour une saine pratique démocratique.

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