Une conférence s’est réunie le mardi 21 novembre à Addis Abeba, la perle de l’horn de l’Afrique, sous les auspices de la Cité de l’Union africaine. Cette concentration exceptionnelle de 900 délégués, venus de tout le continent, a été organisée pour creuser la question de « la gouvernance foncière en Afrique ».
Durant les assises, une grande attention a été accordée à l’évaluation de l’implémentation des politiques de gouvernance foncière sur l’immensité africaine. Comme l’ont souligné les organisateurs, une gestion saine de la terre est un véritable vecteur de sécurité, de paix, de développement économique et de réduction de la pauvreté.
La gouvernance foncière repose essentiellement sur quatre piliers : la gestion efficace des terres, une bonne gouvernance, l’accompagnement de partenaires à toutes les étapes, et une politique foncière robuste. Cependant, la voie vers une gestion intégrale de la terre en Afrique est semée d’embûches.
Parmi les défis majeurs, on peut citer notamment les pratiques culturelles, la complexité due à l’héritage colonial, la corruption, le déficit de transparence face aux problèmes fonciers, l’insuffisance du système d’information.
En conséquence, il en découle des inégalités en matière de distribution de terres, une augmentation de l’insécurité, des actes de violences, une accentuation de la pauvreté et une vulnérabilité accrue de la population dans plusieurs contrées africaines.
L’objectif ultime de ce forum de haut niveau est d’impliquer tous les acteurs représentés afin de garantir une gouvernance foncière efficace en Afrique. Cela contribuerait à un développement inclusif de tous les états africains dans le cadre de la zone de libre échange continentale africaine prévue pour 2063.
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