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Haut-Katanga: Un appel à une gestion transparente de la GECAMINES pour pacifier les tensions

L’indignation grandit et se propage à travers la société civile de la République Démocratique du Congo qui, depuis quelques jours, fait entendre son ras-le-bol face aux discours de haine qui se propagent sur les réseaux sociaux. Cette situation est directement liée à l’affaire du présumé détournement de 211 millions d’USD à la GECAMINES, le fleuron minier du pays.

Dans un appel fort à la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, la société civile lui demande d’agir avec promptitude et de remettre les pendules à l’heure en fournissant des informations précises et fiables qui viendraient mettre fin aux rumeurs autour de ce prétendu détournement de fonds.

Consciente des dérives qui se dessinent, la société civile note avec amertume que certaines personnalités politiques, dans leur manoeuvre politicienne, régionalisent et tribalisent la gestion de la GECAMINES. Jean Bosco Lalo, le vice-président de cet organe citoyen, souligne que cette entreprise est l’héritage de tous les Congolais.

« Bien qu’elle soit basée dans la province du Haut-Katanga, la GECAMINES, malgré les difficultés qu’elle rencontre, reste le moteur économique non seulement de cette province, mais plus largement de tout le pays. Toutes les questions relatives à la gestion des grandes entreprises minières (GECAMINES, MIBA, SOKIMO…) relèvent de l’intérêt direct des organisations citoyennes telles que la Société civile Forces vives de la RDC », a-t-il souligné.

Pour éviter que l’affaire ne sombre dans des considérations tribales ou régionales, surtout en cette période électorale palpitante, Jean-Bosco Lalo appelle le ministère du Portefeuille à intervenir afin d’apaiser les tensions et de rendre publiques les véritables informations. « L’IGF (Inspection Générale des Finances) doit éviter de torpiller le dossier en agissant comme juge et partie. Si les accusations de l’IGF s’avèrent fondées, il revient aux juridictions compétentes d’établir les faits », stipule la lettre ouverte de la Société civile.

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