Une plainte d’une importance capitale a été déposée auprès du parquet général de la Cour de Cassation le 16 novembre. Il s’avère que Moïse Katumbi Chapwe, qui se prépare à briguer la présidence en 2023, a été traduit en justice. Cette plainte adressée au Procureur Général du Parquet de la Cour de Cassation reproche au président du parti « Ensemble pour la République » d’avoir suscité la haine et la violence, engendrant ainsi les massacres des Kasaïens à Malemba Nkulu.
« En effet, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre clairement que M. Katumbi Chapwe Moïse a utilisé des propos incitant à la haine ethnique contre un groupe qu’il a qualifié de talibans, insinuant que ces individus issus d’un certain village étaient les instigateurs des attaques dont il est la cible », précise la plainte, signée par Me Prince Mwetu. Il ajoute : « Ces discours publiques ont déclenché des conséquences tragiques, notamment des massacres de Kasaïens à Malemba Nkulu, déclenchant une éruption de violence ethnique. Nous estimons que de tels propos et actions sont contraires à la loi et constituent une incitation à la haine et à la violence tribales, capables de provoquer de graves troubles en perspective des élections imminentes ».
C’est dans ce contexte que ce juriste a saisi la justice, dans le but de faire respecter la loi. Il est important de signaler que Me Prince Mwetu a été mandaté pour entamer cette action judiciaire par Ben Tshikangu, un citoyen congolais impliqué dans les droits civiques et politiques.
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