La tension monte dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu, où la présence des rebelles du M23 a été signalée ce lundi 14 avril. Selon des sources locales, des combattants ont été observés dans les villages de Kashebere et Kibati, situés dans le groupement Luberiki. Cette information, relayée par des acteurs de la société civile, soulève des inquiétudes quant à une possible escalade de violence dans cette région stratégique.
Les habitants de la zone rapportent une présence visible des éléments du M23, bien que la situation reste calme pour le moment. Cependant, les craintes persistent quant aux intentions de ces rebelles, soutenus par l’armée rwandaise. En effet, ces derniers avaient quitté la région le 2 avril, mais leur retour suscite des interrogations sur une éventuelle reconquête de positions perdues.
Face à cette menace, la société civile de Walikale a lancé un appel urgent aux autorités congolaises et à la population locale. Elle exhorte à une vigilance accrue pour éviter un embrasement du territoire, connu pour ses richesses minières. Les acteurs locaux insistent sur la nécessité de mesures sécuritaires préventives pour contrer toute tentative de déstabilisation.
Le Nord-Kivu, déjà fragilisé par des années de conflits, pourrait voir sa situation sécuritaire se détériorer davantage si aucune action n’est prise. Les rebelles du M23, actifs dans la région depuis des années, représentent une menace constante pour la stabilité de la RDC. Leur présence dans des zones sensibles comme Walikale pourrait avoir des répercussions sur l’économie locale et la sécurité des civils.
Les autorités congolaises sont donc interpellées pour réagir rapidement. La population, quant à elle, reste en alerte, craignant une reprise des hostilités. Dans un contexte où les tensions régionales sont exacerbées, la communauté internationale est également appelée à suivre de près l’évolution de la situation.
En attendant, les habitants de Kashebere et Kibati vivent dans l’incertitude, espérant que des mesures seront prises pour éviter un nouveau cycle de violence. La société civile continue de jouer son rôle de sentinelle, alertant sur les risques encourus par les communautés locales.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
