Ce dimanche 13 avril 2025, le quartier Bikali à Sake, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, a été le théâtre d’une tragédie. Une explosion soudaine a rompu le calme habituel de cette localité, vers 14 heures, provoquant panique et désolation. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, des enfants jouaient aux alentours lorsqu’ils ont découvert un objet métallique suspect, identifié plus tard comme une munition non explosée.
L’engin a explosé alors que les enfants le manipulaient, causant la mort immédiate de deux personnes. Trois autres victimes, gravement blessées, ont été évacuées en urgence vers un centre de santé local. Les autorités ont confirmé un bilan provisoire, tout en annonçant l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de cette tragédie.
Cette explosion ravive les craintes liées aux restes explosifs de guerre, un fléau persistant dans cette région marquée par des années de conflits armés. Les habitants de Sake, déjà éprouvés par l’insécurité, doivent désormais composer avec cette menace invisible mais omniprésente. Comment de tels engins peuvent-ils encore se retrouver à la portée des civils, notamment des enfants ?
Les autorités locales, sous pression, promettent des mesures pour sécuriser les zones à risque. Cependant, la question des munitions non explosées reste un défi majeur pour le Nord-Kivu, où de nombreuses zones demeurent contaminées par ces engins mortels. La communauté internationale est une nouvelle fois interpellée pour renforcer son soutien dans le déminage et la sensibilisation des populations.
Cet incident tragique souligne l’urgence d’agir pour protéger les civils, en particulier les enfants, des dangers des restes explosifs de guerre. Les habitants de Sake, comme ceux de nombreuses autres localités du Nord-Kivu, méritent de vivre en sécurité, loin de la menace constante de ces engins oubliés mais toujours mortels.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net
