Dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine, le président français Emmanuel Macron a fermement condamné les récentes frappes russes qualifiées de « meurtrières ». Sur le réseau social X, l’ancien président a appelé à des « actions fortes » si Moscou persiste à « refuser la paix ». Cette déclaration intervient alors que les attaques russes s’intensifient, causant des pertes civiles alarmantes.
« Ces frappes de la Russie doivent prendre fin. Il faut un cessez-le-feu dans les meilleurs délais », a insisté Macron, soulignant l’urgence d’une résolution pacifique. Sans détailler les mesures envisagées, il a laissé entendre que l’Europe pourrait durcir ses sanctions économiques contre la Russie pour la contraindre à négocier. Une stratégie déjà en cours, mais dont l’efficacité reste à prouver face à l’intransigeance du Kremlin.
Les récentes frappes russes ont une nouvelle fois endeuillé l’Ukraine. Dimanche, deux personnes ont perdu la vie, dont une à Kiev, après une attaque particulièrement violente vendredi à Kryvyï Rig, la ville natale du président Volodymyr Zelensky. Vingt civils, dont neuf enfants, ont été tués dans cette offensive visant une zone résidentielle, non loin d’une aire de jeux. Un drame qui illustre la brutalité du conflit et l’absence de distinction entre cibles militaires et civiles.
Emmanuel Macron a dénoncé cette escalade, rappelant que l’Ukraine avait pourtant accepté une proposition de cessez-le-feu de 30 jours formulée par l’ancien président américain Donald Trump. « La Russie poursuit la guerre avec une intensité renouvelée, en ne faisant aucun cas des civils », a-t-il déploré. Une question demeure : jusqu’à quand la communauté internationale tolérera-t-elle ces exactions ?
Volodymyr Zelensky, de son côté, a alerté sur l’augmentation des attaques aériennes russes et jugé la pression internationale « insuffisante ». L’Ukraine réclame davantage de sanctions économiques, tandis que la Russie tente d’en atténuer l’impact. Cette situation met en lumière les divergences stratégiques au sein de l’Union européenne et de l’OTAN, où certains pays prônent une approche plus ferme, quand d’autres redoutent une escalade incontrôlable.
Alors que les pourparlers de paix semblent au point mort, la communauté internationale est face à un dilemme : comment contraindre la Russie à cesser les hostilités sans provoquer une extension du conflit ? Les « actions fortes » évoquées par Macron pourraient-elles inclure un renforcement militaire de l’Ukraine ou un isolement diplomatique accru de Moscou ? Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de la région et la crédibilité des institutions internationales.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net
